IL Y A ENCORE BEAUCOUP À DÉCOUVRIR
L'église de saint Jean-Baptiste (Iglesia de San Juan Bautista)
Dans la vieille ville d'Alcalá de Xivert, non loin d'Alcocéber, se dresse cet édifice grandiose du baroque valencien. L'image de l'archange Saint-Michel couronne sa façade. On peut admirer à l'intérieur certaines pièces sauvées du pillage de 1936.
La Tour-clocher (Torre Campanario)
Sur la droite de la façade monumentale de l'église de saint Jean-Baptiste s'élève la Tour-Clocher, « la plus haute du Communauté valencienne ». Cette tour est le monument le plus représentatif d'Alcalá de Xivert. La statue de sainte Barbara surplombe et orne la porte d'entrée et au sommet de la tour, une statue de saint Jean-Baptiste domine la ville.
La chapelle de la Virgen de los Desamparados
Cette chapelle est consacrée à la vierge des Désemparés, patronne de la ville. C'est autour de cette chapelle que se déroulent les cérémonies en son honneur le deuxième dimanche de mai. Construite en deux étapes, la première de 1705 à 1709, elle fut ensuite agrandie et rénovée en 1863.
Porte et puits de San Juan
À l'instar de nombreuses villes de la côte valencienne, Alcalá de Xivert subit l'assaut des pirates barbaresques. Ils mirent le feu à la porte de San Juan et pénétrèrent dans la ville, mais les courageux habitants du village soutinrent l'assaut et les mirent en déroute. C'est pour leur rendre hommage que fut construit le puits de San Juan, auprès duquel se tient une stèle commémorative.
La Maison de la Culture (Casa de la Cultura)
Situé à la calle Virgen de los Desamparados, ce bâtiment abrita pendant des siècles la salle capitulaire. Au rez-de-chaussée se trouvait la prison. De style renaissance, sa façade de pierre est ornée d'un arc gothique. Elle accueille aujourd'hui des activités culturelles, la bibliothèque publique et l'école de musique.
Le château de Xivert
Cette forteresse d'origine islamique fut construite du Xe au XIe siècle, puis réformée au XIIIe siècle. Perchée au sommet de la Sierra de Irta, elle avait à l'époque une grande valeur stratégique. Elle se compose de deux parties bien différenciées, qui illustrent les périodes successives de l'occupation des arabes et des chrétiens.
L'ermitage de sainte Lucie et de saint Benoit (Ermita de Santa Lucía y Sant Benet)
Sur l'un des contreforts de la Sierra de Irta, à 312 mètres au-dessus du niveau de la mer, se tient cet ermitage datant du XVIIe siècle et dédié à sainte Lucie et à saint Benoit. On y parvient à pied, en grimpant le long d'un sentier balisé. La vue imprenable sur la mer et la côte vaut bien l'effort de l'ascension !
Prigó del Rey
Cet obélisque fut dressé en l'honneur du roi Charles IV, qui se rendit dans la région avec son épouse et ses deux fils en novembre 1802. Le lieu choisi pour ériger le monument se trouve à 2 km de la ville. C'est là que le roi se posta lors d'une partie de chasse organisée en son honneur.
L'ermitage de saint Antoine (Ermita de San Antonio)
Cet ermitage se trouve à 10 km d'Alcocéber, près d'une rivière, le río de San Miguel. Son apparence est modeste et il se trouve près de la plage. On raconte qu'en 1690, un habitant trouva à cet endroit une image de saint Antoine de Padoue, qui avait été entraînée par les eaux. Plus tard, en 1773, l'ermitage fut construit en son honneur.
La tour de Cap i Corb
C'est l'une des plus anciennes tours de guet de la région. Elle permettait de contrôler et de prévenir les assauts en provenance de la mer. D'une hauteur de 13 mètres, elle fut érigée en 1427 à l'embouchure du fleuve de San Miguel. Elle est actuellement englobée dans un domaine particulier et a presque perdu sa forme d'origine.
La tour Ebrí
Perchée à 500 mètres au-dessus du niveau de la mer en plein cœur de la Sierra de Irta, cette tour d'une hauteur de 8,5 mètres fut dressée au XVIe siècle. Elle faisait autrefois partie d'un système de guet et d'alarme du château de Xivert, contre les attaques en provenance de la mer. Avec les tours de Cap i Corb et de San Benito, c'est l'une des rares tours qui soit encore debout.
L'ermitage du Calvaire (Ermita del Calvario)
Au bout d'une allée bordée de cyprès et à environ 400 mètres de la ville se trouve cet ermitage du baroque valencien. Sa construction commença en 1727 et ne s'acheva qu'en 1779. Elle se dresse dans un site naturel très fréquenté le week-end, qui dispose de zones aménagées avec des tables, des bancs, des barbecues pour préparer la paella, etc.